jeudi 3 novembre 2011

Traitement du G20 dans la presse

Voici quelques titres et extraits d'articles de la presse française consacrés au sommet du "G20 Cannes 2011". Instructif.

Le Figaro : "Nicolas Sarkozy endosse ses habits de « président des crises"
"Quel que soit le résultat du G20, Nicolas Sarkozy espère qu'il aura fait la preuve devant les Français de son obstination à trouver des solutions. Pour son entourage, "le président des crises" apparaît complètement à son affaire au moment où François Hollande "se contente d'ironiser sur le chef de l'État".

Le Monde : "G20 : la France à l'épreuve des émergents"
"L'activisme de Nicolas Sarkozy sur la Libye a heurté. Les IBAS (Inde, Brésil, Afrique du Sud) sont des démocraties, mais leur approche de la défense des valeurs à l'échelle internationale n'est pas celle du président français qui les accueille à Cannes."

G20 Cannes 2011G20 de Cannes 2011 : "Nouveau monde, nouvelles idées" ?

L'Humanité : "Un G20 hanté par la peur de la démocratie"
"La souveraineté populaire d'un État membre ne vaut que lorsqu'elle est conforme aux décisions du cénacle des chefs d'État. Or, précisément, le problème soulevé par la crise politique grecque est d'ordre démocratique. On a sous-estimé en haut lieu la rébellion de tout un peuple contre sa mise sous tutelle par ses créanciers de la troïka (UE, BCE, FMI) prévue explicitement par le plan européen."

La Croix : "Les pays émergents s'inquiètent de la crise de l'euro"
"Le premier ministre indien, Manmohan Singh, a déclaré hier que la crise dans la zone euro "est devenue la principale source d'inquiétudes pour l'économie mondiale". L'agence Chine nouvelle a, de son côté, estimé que le projet de référendum grec était "une alerte qui pourrait déclencher d'autres reculs ou revers".

La Tribune : "Gouvernance mondiale : les blocs régionaux font de la résistance"
"L'un des conseillers du président russe Dmitri Medvedev a dit voici quelques jours, sur une radio russe, que le problème du G20 était que les décisions prises n'étaient jamais mises en vigueur et il en prenait pour preuve la décision d'augmenter les pouvoirs des pays émergents au FMI, qui n'a pas encore été réellement concrétisée."

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