La Banque centrale des États-Unis (FED) a annoncé le 1er septembre qu'elle envisageait d'imposer une amende à Goldman Sachs pour les "pratiques anormales" de sa filiale Litton Loan Servicing. Goldman Sachs a vendu le 29 août cette société impliquée dans un gigantesque scandale de saisies immobilières irrégulières (les fameuses foreclosures), mais "sera responsable du paiement" de toute amende qu'infligera la FED.
Encore un rebondissement du foreclosuregate
Comme elle l'avait fait pour les autres groupes impliqués en avril, la FED a imposé à Goldman Sachs de faire réaliser un audit indépendant de toutes les procédures de saisies qui étaient en cours chez Litton en 2009 ou en 2010, afin de déterminer le montant du préjudice financier causé aux emprunteurs lésés.
La Fed et d'autres régulateurs avaient rappelé à l'ordre en avril 14 groupes financiers américains impliqués dans ce scandale, parmi lesquels des établissements de premier plan, comme Bank of America, Citibank, JPMorgan Chase, PNC et Wells Fargo, ainsi qu'une filiale de l'assureur MetLife et la banque britannique HSBC. Goldman Sachs n'avait pas été citée ce jour-là.
Une série en cours de banksterisme pour la Goldman Sachs
Parmi les récents délits reprochés à Goldman Sachs, on peut citer deux exemples, pour lesquelles la banque s'en sort en signer un chèque dérisoire. Lloyd Blanfein, le PDG de la banque, n'est toujours pas en prison, prétend œuvrer pour Dieu, et a triplé son salaire en 2011 (passant de 600.000 à 2 millions de dollars par an) :
- En juin 2010, Goldman Sachs a accepté de payer 550 millions de dollars pour solder une plainte de l'autorité américaine de régulation des marchés boursiers (SEC) qui l'accusait d'avoir trompé ses clients avec des investissements liés au marché immobilier
- L’Administration nationale des caisses d'épargne (NCUA) a assigné en justice Goldman Sachs, l'accusant de fausses déclarations quand elle lui a vendu des titres "contestables" et lui réclamant 491 millions de dollars.
Quand Lloyd Blankfein croupira en prison, le monde se portera mieux... Je ne sais pas si ce jour arrivera...
RépondreSupprimerImaginez un monde sans Goldman Sachs... Ben, vous rêvez, les gars !
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