L'Humanité a publié le 13 octobre l'article intitulé "Chez Danone, la paille et la botte de fric" qui met en lumière le double jeu de Franck Riboud, PDG de Danone, qui tente de se faire passer pour un patron altruiste responsable, alors que ces actes démontrent le contraire. Il préfère se goinfrer, lui et ses actionnaires, au lieu de distribuer équitablement ses bénéfices aux employés. Voici donc un extrait de l'article de l'Humanité.
1,3 milliard pour les actionnaires, 200 euros par salarié
Du microcrédit à la microprime... Côté scène, chantre du "capitalisme éthique" et de l'"économie sociale de marché" du yaourt, Franck Riboud, le PDG de Danone, n'aime rien tant que s'afficher avec Muhammad Yunus, prix Nobel de la paix et pionnier de la microfinance au Bangladesh. Plus récemment, toujours sous les feux de la rampe, le même a lancé, avec Liliane Bettencourt, un vibrant appel à taxer les plus riches pour lutter contre l'austérité... Mais, en coulisses, les salariés du géant agroalimentaire peinent souvent à discerner les spécificités "sociales" du philanthrope qui les dirige. Dernier exemple en date, avec les négociations au sein du groupe Danone sur la prime de partage des profits : après avoir distribué 850 millions d'euros de dividendes et brûlé 500 millions d'euros pour racheter, et détruire, ses propres actions, Danone propose de verser 200 euros de prime Sarko, non soumise aux cotisations sociales, à chacun de ses 8 700 salariés en France, soit à peu près 1,75 million d'euros. Une paille dans une botte de fric !
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