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lundi 21 mars 2011

Gaspillage de l'argent public à Paris

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Le site Delanopolis est catégorique, chiffres à l'appui : "Subventions parisiennes : le clientélisme en folie !" En effet, en 2001, le budget primitif parisien prévoyait l'équivalent en francs de 140 millions d'euros de subventions diverses. En 2011, ce montant passe à... 203 millions d'euros ! Un gaspillage orchestré par Bertrand Delanoë, maire de Paris depuis 2001, pour acheter des votes de pique-assiette qui ont tout compris au principe donnant-donnant de l'actuelle municipalité ? Delanopolis explique :

Pour mémoire, l'inflation de 2001 à 2010, dernière année échue, s'est élevée à 16, 9 %. La dérive générale des prix aurait donc dû conduire à une inscription de 164 millions au budget 2010. Or, près de 200 millions furent inscrits l'an dernier : une hausse de 42 % ! Bref, les subventions parisiennes augmentent grosso modo deux fois plus vite que l'inflation. Elles représentent désormais environ le dixième du coût total des personnels de la ville, lesquels doivent batailler pour se voir payer leur travail du dimanche, on le redécouvre ces temps-ci.

mercredi 2 février 2011

Ce qui va changer pour le contribuable français en 2011


Le Cri du Contribuable, "quotidien de la dépense publique" a traduit un article de Vesselina Spassova « French Tax Law 2011 – what is going to change for the taxpayer », publié sur la version anglophone du site de l’Institut de recherche économiques et fiscales (IREF). L'article évoque les principales mesures de l'État pour réduire les dettes publiques. Attention : pas moins de 150 mesures sont annoncées !

Après l’énorme augmentation des déficits publics au cours des deux dernières années, le gouvernement français annonce le début d’une ère nouvelle et promet de limiter le déficit public à 6 % du produit intérieur brut (PIB) en 2011 (contre 7,7% en 2010). Si ce 1,7 point de PIB de réduction du déficit est atteint, ce sera la première fois en 50 ans qu’un tel effort pour réduire les dépenses publiques réussit. Mais le gouvernement va-t-il y parvenir ?

Il faut en effet garder à l’esprit que le déficit public a augmenté de 4,4 points de PIB au cours des deux dernières années, et la dette publique de plus de 15%. Selon les dernières données, le montant total des dépenses du gouvernement atteint 422,5 milliards d’euros en 2010, dont 70 milliards classés comme « charges exceptionnelles » (près de la moitié ayant servi à compenser la baisse des budgets des collectivités territoriales en raison de la suppression de la taxe professionnelle, et nous ne voyons pas pourquoi les choses devraient être différentes l’année prochaine). Pendant ce temps, le déficit du système de Sécurité sociale a atteint 23,1 milliards d’euros en 2010.

À ce stade, il est facile de comprendre que toute réforme économisant de l’argent sera bonne à prendre pour le gouvernement. Par exemple, jusqu’en 2013, seul un fonctionnaire partant à la retraite sur deux sera remplacé (sauf à l’Éducation nationale, qui est le plus gros employeur). En outre, la réforme des retraites, durement attaquée en 2010, devrait permettre de réduire les déficits publics dans les années suivantes d’environ 0.5 point de PIB (son effet à long terme, toutefois, est susceptible d’être décevant et une nouvelle réforme devra être faite). En outre, le gouvernement s’engage à geler les dépenses publiques en valeur au cours des trois prochaines années, à l’exception du paiement du service de la dette et des pensions. Pour atteindre cet objectif, un ensemble impressionnant de plus de 150 mesures a été annoncé.

Lire la suite ici.

mercredi 28 juillet 2010

28 juillet : jour de libération fiscale en France



L'association des Contribuables Associés vient d'annoncer que le jour de libération fiscale en France tombe cette année le 28 juillet. Qu'est-ce à dire ? Citons :

Les chiffres de l’OCDE sont tombés : les dépenses publiques (État, collectivités territoriales, comptes sociaux) représenteront cette année 56,9 % du produit intérieur brut.

Si l’on rapporte cette proportion à l’année 2010, cela signifie que les contribuables travaillent jusqu’au 28 juillet pour l’État ! Ce n’est donc qu’après presque sept mois de travail pour l’État que les contribuables peuvent profiter pour eux-mêmes de ce qu’ils ont gagné.

Depuis 1999 que Contribuables Associés célèbre comme il se doit le jour de libération fiscale de l’année, celui-ci n’avait jamais été aussi tard. Avec un record de précocité en 2001 (10 juillet), il n’avait jamais dépassé le 17 juillet, en 1999.

L’an dernier, en 2009, le jour de libération fiscale était le 15 juillet. Ce qui signifie qu’il a reculé de 13 jours en un an !

Voilà pour les faits. Le communiqué est disponible ici.

Qui sont les contribuables Associés ? Il s'agit d'une association qui lutte contre "l'oppression fiscale". Son président est Alain Mathieu, polytechnicien, chef d'entreprises (Procrédit, le Bon Marché, Conforama, Sonorama) et ancien vice-président du think-tank IFRAP (Institut français pour la recherche sur les administrations publiques). La porte-parole des Contribuables Associés, Benoîte Taffin, maire du 2è arrondissement de Paris entre 1989 et 2001, anime tous les mardis sur Radio Courtoisie (en FM à Paris sur 95.6, entre les deux compagnons d'ondes Skyrock et Radio Ici et Maintenant).

Pour un aperçu de l'émission, téléchargez celle du 6 juillet 2010 ici.