Actualités de la Finance et de la banque, économie mondiale, coulisses de Wall Street, dette publique, fiscalité, Ubu Roi
lundi 30 avril 2012
Un ex-banquier de Goldman Sachs parie sur l'Europe
lundi 24 octobre 2011
Joseph Stiglitz soutient Occupy Wall Street

Considérez-vous que l'on n'est pas assez exigeant avec les banques ?
Il faut faire la différence à mon sens entre l'Europe et les États-Unis. Chez nous, puisque nous leur avons versé beaucoup d'argent, on aurait dû imposer des contre-parties aux banques. On aurait dû supprimer les bonus, les obliger à prêter davantage aux particuliers et aux entreprises, leur interdire certaines activités et moraliser les pratiques en crédit immobilier. Comme on n'a rien fait de tout cela, les pratiques antérieures ont continué. Cela a généré une colère dont le mouvement Occupy Wall Street est l'expression la plus visible. En acceptant les "robot-signeurs" pour les saisies immobilières par exemple, on a couvert des actes illégaux. Il faut bien comprendre que la contribution nette de Wall Street à la société américaine est négatives. Cela a créé un très fort sentiment d'injustice.
mercredi 17 août 2011
Max Keiser et la guerre mondiale financière
La Société Générale, BNP et le Crédit Agricole sont insolvables
Lire également
- Max Keiser : ’’La dégradation de la dette US, c’est exactement ce que veut Wall Street !’’
- Les conséquences cataclysmiques de la dette des États-Unis
jeudi 4 août 2011
Max Keiser : ’’La dégradation de la dette US, c’est exactement ce que veut Wall Street !’’
Lire également :
- Goldman Sachs : le salaire de Blankfein va tripler
- Ces banques qui financent la politique américaine
- Goldman Sachs ou Goldman "Sex" ?
mercredi 23 mars 2011
Le bankster Goldman Sachs licencie 5% de son équipe

Lloyd Blankfein est un bankster
Rappelons que Goldman Sachs a utilisé frauduleusement des instruments financiers (en particulier un gigantesque « cross-currencyswap » de plus d’un milliard d’euros), identiques à ceux à l’origine de la crise systémique de la fin de 2008, pour dissimuler l’ampleur de la dette publique de la Grèce. Il s'agit là d'une des crapuleries de cette plaque tournante du banksterisme. Des banksters impunis puisqu'en 2010, Lloyd Blankfein, le PDG bankster de Goldman Sachs, a vu son salaire tripler ! Un véritable voyou, doublé d'une bêtise et d'une crasse immondes puisque c'est cette raclure arrogante qui se vantait, tel le malin sous cocaïne, "d'accomplir le travail de Dieu".
vendredi 18 mars 2011
Blythe Masters par Pierre Jovanovic

Armes financières de destruction massive
C'est pour cette raison que le quotidien britannique The Guardian a considéré Blythe Masters comme "la femme qui a inventé les armes financières de destruction massive". Pierre Jovanovic a ainsi publié le premier livre consacré à Blythe Masters, qu'il considère comme la femme la plus puissance en 2011, capable d'engendrer la spéculation sur les matières premières et de provoquer famine et désolation. Ce qui est effrayant, c'est qu'il n'a pas tort.
Boycott / Silence en France ?
Ce qui est pour le moins étonnant car on attendait plutôt un livre anglo-saxon. Et non ! C'est un français qui s'en est chargé. Étrangement, même si ce livre a été publié en février, aucun média français n'en a parlé. Un article dans La Tribune ? Sur Les Échos ? Non ? Pourquoi ?
Écouter les explications de Pierre Jovanovic en vidéo (30 minutes pas perdues) :
lundi 14 mars 2011
Les hackers d'Anonymous vont publier des documents de Bank of America

Un porte-parole de Bank of America a indiqué que les documents avaient été dérobés par un employé de la division Balboa Insurance. Cette division a depuis été vendue à un groupe d’assurance australien. Le porte-parole a indiqué « qu’il était confiant sur le fait que ses affirmations extravagantes sont fausses ». Tout ceci nous semble d’autant plus « extravagant » qu’il ne semble pas avoir pris connaissance des documents mais les décrit d’ores et déjà comme « extravagants ».
En janvier dernier, Julian Assange, fondateur de Wikileaks, avait déjà menacé de publier des documents relatifs à Bank of America.
Les escrocs de la banque Lehman Brothers impunis
La falsification des comptes avec le "Repo 105"
La baisse du niveau du bilan de la banque faisait baisser mécaniquement son ratio d'endettement, à l'heure où celui-ci inquiétait les marchés, faisant apparaître sa situation meilleure qu'elle n'était en réalité. Mais ce ratio remontait invariablement quelques jours après le début du nouveau trimestre lorsque Lehman récupérait les titres souvent invendables qu'elle avait confiés en pension à un tiers.

Le "Repo 105" est-il illégal ?
jeudi 3 mars 2011
La protection des institutions financières par les gouvernements
Jeffrey A. Miron est maître de conférences et directeur des études de premier cycle en économie à l’Université de Harvard et chercheur au Cato Institute de Washington. Dans son article, il prend le cas emblématique des États-Unis. N'oublions pas que quatre banques figurent parmi le top 10 des plus gros contributeurs à la vie politique américaine : Goldman Sachs, Citigroup, JP Morgan et Morgan Stanley. C'est un fait, Obama a été élu en grande partie grâce aux banques ; il ne va pas s'opposer à leur banksterisme ! Il explique :
Aux États-Unis, la banque centrale (FED) a précisément été créée dans ce but : protéger le secteur bancaire des pertes subies lors des paniques bancaires. Avant elle, la Banque d’Angleterre était déjà un partenaire accommodant des banques britanniques. Depuis au moins un siècle, ce schéma est vrai dans la plupart des pays.
Avec la doctrine du too big to fail, le gouvernement américain a fait savoir explicitement dans les dernières décennies qu’il ne laisserait pas les grandes institutions financières subir de plein fouet les conséquences de leurs prises de risque. Par conséquent, ces institutions en ont pris de plus en plus grands. La FED ne fit que jeter de l’huile sur le feu quand son désormais tristement célèbre président, Alan Greenspan, leur offrit son soutien dès l’explosion de la bulle immobilière aux États-Unis. Le message était clair : « ne vous souciez pas du risque, Oncle Sam viendra vous sauver si les choses tournent mal. »
Pour éviter les paniques à venir, les gouvernements doivent cesser de voler au secours des banques et laisser les marchés punir toute prise de risque excessive. C’est plus facile à dire qu’à faire, mais rien d’autre ne pourra limiter le nombre et l’ampleur des crises futures.
Lire l'article complet : "Il n'y a pas que l'avidité".
mardi 1 mars 2011
La crise économique éloigne les enfants de l'école
Irina Bokova explique :
La crise économique et financière mondiale a eu un impact extrêmement négatif sur les efforts dans le domaine de l'éducation avec pour objectif l'éducation pour tous. Dans le secteur de l'éducation primaire, nous avons vu que, pour la première fois depuis 2008, l'aide internationale stagne. Ce qui manque c'est 16 milliards de dollars par an pour arriver à l'éducation pour tous d'ici 2015. Malheureusement, nous constatons certains reculs. Du fait de la réduction des budgets nationaux, en raison des contraintes évidentes dans de très nombreux pays en développement (...) nous voyons une situation qui s'aggrave. Les gens retombent dans la pauvreté et le taux d'éducation recule, empire.
Il manque donc 16 milliards de dollars. Une grosse somme ? Kevin Watkins, un haut responsable de l'Unesco, réplique :
16 milliards de dollars peuvent sembler une grosse somme d'argent. Mais la réalité est que c'est beaucoup moins que les primes versées à Wall Street et que cela représente six jours de dépenses militaires. Si vous demandez à l'homme de la rue quelle est la meilleure façon de dépenser cet argent, six jours de dépenses militaires ou 67 millions d'enfants scolarisés, je pense que la majorité des gens diraient 67 millions d'enfants scolarisés.
samedi 29 janvier 2011
Goldman Sachs : le salaire de Blankfein va tripler

Le directeur d'exploitation Gary Cohn, le directeur financier David Viniar, et les deux vice-présidents Michael Evans et John Weinberg, toucheront chacun désormais 1,85 million de dollars. Bien sûr, ces sommes ne comprennent pas les primes que pourraient en outre toucher ces cadres dirigeants (et ils en toucheront quoi qu'il arrive, soyez-en sûrs !).
Pour en savoir plus :
- Goldman Sachs ou Goldman Sex ?
- Marc Roche : Comment Goldman Sachs dirige le monde
- Ces banques qui financent la politique américaine
- Le "socialiste" Strauss-Kahn vend l'Europe à Goldman Sachs
vendredi 14 janvier 2011
Profits, profits : la JP Morgan ne connaît pas la crise
Le deuxième établissement bancaire des États-Unis par les actifs a dégagé 4,8 milliards de dollars de profits au quatrième trimestre 2010, soit un bond de 47 % sur un an. Le bénéfice de la banque de détail s'est élevé à 708 millions de dollars au quatrième trimestre contre une perte de 399 millions un an plus tôt, et le chiffre d'affaires a augmenté de 11%, grâce à une hausse de frais liés aux emprunts hypothécaires, et malgré une baisse des revenus liés aux taux d'intérêts.
La performance solide sur le trimestre et l'année reflète de bons résultats dans toutes nos activités. Les tendances du crédit dans nos activités de cartes de crédit et vente de gros continuent à s'améliorer. Dans les prêts hypothécaires, si les défauts sont moins nombreux, le coût du crédit reste anormalement élevé et continue à peser de façon importante sur nos résultats. Bien que nous continuions à faire face à des difficultés, il y a des signes de stabilité et de croissance à la fois dans les marchés de capitaux et l'économie américaine.
mercredi 20 octobre 2010
Les ordinateurs et la FED ont détruit le marché boursier

Comme alternative à ce marché boursier totalement biaisé par des titres arbitrairement manipulés par des ordinateurs, Nicholas Colas pronostique un bel avenir pour le "private equity", c'est-à-dire les titres financiers de sociétés qui ne sont pas cotées sur un marché.
Voici donc, en version anglaise, le rapport de Nicholas Colas.
From DLJ to HFT, and Beyond
Successful equity investing has always centered on “information arbitrage,” a fancy way of saying that in order to make reliable returns you need to know something that the market doesn’t. For much of the last 50 years that information has been largely fundamental in nature, unearthed by investors speaking directly to company managements, experts in the field, analysts who cover the stock, and other resources that provide actionable information. The last decade has seen a dramatic shift away from stock trading based on such efforts to High Frequency Trading, with HFT now dominating daily trading volumes in U.S. stocks. We don’t think that is necessarily sustainable, if only because this dynamic does not directly address the most basic function of a capital market – to allocate a scarce resource (capital) to its best possible use (companies that merit it). The way back to a fundamentally driven market will have to come from a renaissance of active investing, and we think P/E company takeouts of undervalued companies and small cap growth investing will likely represent the beachheads for this change.
It is tough to nail down the exact start of any important trend, but in my book modern sell-side research started in the mid 1950s when Bill Donaldson, Dan Lufkin and Dick Jenrette met at Harvard Business School and decided to form a company. DLJ was founded on the idea that excellent stock research opened doors across the investment banking landscape, from institutional customer order flow to corporate underwriting to high net worth brokerage. At the time investment analysts at sell-side firms were not especially well-paid or respected, but DLJ brought them front and center. As a strategy, it worked well enough that eventually most of their larger competition followed along, and a “Star system” of analysts with supporting teams dominates sell side research to this day.
The analog on the buy side is most likely Fidelity’s research department generally and legendary manager Peter Lynch specifically. Back in the 1970s and 1980s Lynch took the Magellan Fund from $18 million in assets to +$10 billion on the back of consistently excellent performance. The analyst team that stood behind Lynch did deep fundamental work on hundreds of companies and spoke to literally every management team on a quarterly basis if they held the stock or had an interest in making an investment. Fidelity’s research department regularly had – and still does, for that matter – its pick of the litter from any business school in the country.
It feels like a long way from DLJ and the Magellan Fund to now, as the majority of daily trading volume today is focused on opportunities that may not last longer than the blink of an eye. While the phrase “High Frequency Trading” is the popular catch-all term for this type of money management, there are several actual styles of HFT. Some seek to arbitrage Exchange Traded Funds and their underlying stock constituents and lock in risk-free profits from fleeting anomalies in price. Others just keep tabs on the myriad places where stock trades are executed – exchanges, alternative trading venues, broker owned pools of the liquidity and the like – and looks for quick buy/sell opportunities. And yes, some look for the tell tale signs of large blocks of stocks in order to trade ahead of those executions.
While HFT has its share of detractors and the May 6th flash crash seems to have only added fuel to their criticisms, I think it is also safe to say that the current market structure for trading stocks in the U.S. is not going to materially change in the near future. Everyone from the Securities and Exchange Commission to countless market observers have had their bite at this apple, and unless there is another violent intraday swing we doubt there is much appetite for revisiting the model of listed stock trading in the U.S. for at least the next 2-3 years (the next time there may be a change in the Executive Branch).
The story doesn’t end here, however, since a marketplace where the majority of trading is unrelated to long term fundamentals seems to me to be inherently unsustainable over the long term. I am the first to admit that the old model, with market makers/specialists and buy/sell side analysts had its own set of conflicts and problems. Analysts get things wrong (witness the 1990s tech bubble) and specialists/market makers can certainly get too greedy. But the fact that the majority of trading was motivated by fundamental analysis at least fulfilled the basic purpose of capital markets to attempt to allocate capital to its best possible use. If you agree it is unlikely that the SEC or other regulatory agency is going to curtail HFT, then the only way to reestablish the dominance of fundamentally driven stock prices is to have money flow into investment products that feature human decision making at the core of the investment process. Performance is the one thing guaranteed to get investors excited about active investing, so here are two investment approaches that stand a chance of leveraging the current environment and performing well enough to draw new capital.
- Looking for private equity takeout candidates. One of the outcomes of a heavily HFT focused capital market seems to be lower-than-normal P/E ratios. A handful of stocks might buck this trend – mostly super-cap technology companies – but there does appear to be a strong correlation between the increasing share of HFT trading volumes and declining P/Es over the last 5-10 years. Whether this is correlation or causation is less relevant than the question, “Does this make for an opportunity?”
- Private equity takeouts represent a pathway where listed stock markets can travel back to fundamental reality. There is no HFT in private equity land. These firms buy the whole company, operate it, hopefully grow and improve it, and then sell it. So they do their homework very carefully and try to only swing at “fat pitches” of companies with real opportunity and a cheap valuation. Stable and rising cash flow is the hallmark of a good PE story, as well as the possibility of international growth and industry consolidation. HFT strategies don’t have much of a clue about any of these factors, of course, and don’t hold stocks long enough to close valuation gaps to private company valuations. Human investors do.
- Small cap growth investing. Make no mistake – HFT exists among all market capitalizations, from micro cap to the largest of names in the S&P 500. The smaller end of the cap spectrum, however, has far more potential growth associated with it. Somewhere among these companies sits the “next big thing” that is currently undervalued. HFT strategies are unlikely to find these opportunities; human analysts have a much better chance if they can separate the proverbial wheat from the chaff.
I’ll make two other points to close out this note.
- The first is that both our P/E and small cap points work in both directions relative to what will pull the market back towards fundamental versus HFT dominated trading. If we don’t see more private equity transactions or small cap outperformance, it may well be because the dynamics of HFT trading domination is actually overstating real values. That’s a disturbing possibility, if only because U.S. stocks have already seen a lost decade of performance.
- The second point worth a mention is that HFT trading is far from the only factor generating non-fundamental trades for U.S. equities. It is too large a topic fully describe in this note, but the Federal Reserve’s monetary stimulus and essentially zero interest rate policy clearly has a role in asset allocation. When bonds pay very little, money flows into stocks and given the popularity of index-based investment products this also has the effect of allocating capital on other than fundamental terms.
mercredi 13 octobre 2010
Record des rémunérations à Wall Street en 2010 !

Les Échos précisent que :
L'enveloppe consacrée aux rémunérations croît en outre plus vite que les revenus de l'industrie, qui devraient progresser de 3 % à 448 milliards de dollars en 2010. Les profits devraient en outre reculer de 20 % entre 2006 et les chiffres estimés de 2010, tandis que les rémunérations ont, elles, gagné 23 %.
La situation n'est toutefois pas homogène au sein de l'industrie financière, ni entre les banques. Citigroup, qui est détenue à hauteur de 12 % par l'État américain projette de réduire les rémunérations de 8% en 2010, alors que ses revenus devraient augmenter d'environ 4 %, selon les analystes. De même, Morgan Stanley devrait afficher un ratio de rémunération sur revenus de 49 % cette année, contre 62 % en 2009, alors que ses revenus sont attendus en hausse.
A l'inverse, la banque qui consacre le plus d'argent aux rémunérations en 2010 devrait être Bank of America, qui va allouer 32,5 milliards de dollars aux rémunérations cette année, soit 3,1% de hausse, alors que ses revenus sont en recul de 3,3 %. De même, les revenus de Goldman Sachs sont attendus en recul de 13,5 % cette année, tandis que les rémunérations devraient croître de 3,7 %.
En dehors du secteur bancaire, les contraintes sont évidemment moindres. Dans certains « hedge funds » ou des fonds de capital investissement, les rémunérations sont attendues en forte hausse cette année. Chez Blackstone, les revenus devraient croître de 50 %, et les rémunérations de 12 %. Une concurrence redoutable pour les banques.
vendredi 8 octobre 2010
Warren Buffett clashe Wall Street comme un vrai gauchiste !

"On va avoir besoin d'environ 20% du PIB pour financer tout ce qu'on croit avoir le droit d'avoir dans ce pays et personne ne va nous donner cet argent. Si vous ne le prenez pas auprès de gens comme moi, vous n'allez pas l'avoir de la part de ceux qui leur servent à manger. Je paie un plus bas taux d'imposition que la femme de ménage et ce n'est pas comme cela que le système devrait fonctionner."
"Wall Street fait beaucoup de bonne choses, mais s'est aussi un casino. C'est comme une église qui organiserait des tombolas le weekend."
Warren Buffett n'a pas mâché ses mots en s'adressant aux directeurs des banques renflouées par des fonds publics :
"Vous devriez faire faillite, vos femmes aussi."
L'avenir de la critique de Wall Street et de l'économie spéculative passera-t-elle par la parole de multimilliardaires ? Ô triste monde...
mardi 28 septembre 2010
Un crach de transactions à haute fréquence en direct !

Rappelons que la transaction à haute fréquence, principalement utilisée par les grandes banques et les hedge funds, repose sur l’utilisation d’ordinateurs extrêmement rapides. Ces ordinateurs scannent des dizaines de places financières en même temps et transmettent des millions d’ordres en quelques secondes, les ordres flash. Grâce à cette technique, les courtiers peuvent déceler les changements de tendances avant les autres investisseurs, et les ordinateurs changent leurs ordres et leurs stratégies en l’espace d’une milliseconde. Il s'agit actuellement un des seuls moyens de gagner rapidement de l'argent, tant le marché financier craint un maximum.
La farce en image :

jeudi 16 septembre 2010
Goldman Sachs ou Goldman "Sex" ?

Ces femmes décrivent un système "perverti" par un ensemble de pratiques en faveur des hommes, qui occupent la majorité des postes à responsabilité. Seulement 4 des 30 membres du comité de direction de Goldman Sachs sont des femmes, rappellent-elles.
Les managers de la banque auraient tendance à donner les missions les plus lucratives au sexe fort. La méthode d'évaluation annuelle de la banque permettrait aussi un traitement subjectif, soulignent les 3 ex-employées. Résultat, les femmes recevraient moins de promotions, et des bonus plus faibles que la moyenne (pauvres femmes, en effet...).
Le document soumis à une cour de justice fédérale de New York, que s'est procuré le Wall Street Journal, contient quelques détails sordides. L'une des plaignantes indique ainsi avoir été victime d'une agression sexuelle de l'un de ses collègues, marié, à la fin d'une soirée organisée par les employés de la banque dans un club de striptease.

Goldman Sachs, la très grande classe... Wall Street est une nouvelle fois entaché par une histoire sexuelle, peu de temps après le scandale des employés de la SEC, qui passaient leur temps à regarder des vidéos pornos au lieu de surveiller les bandits phallocrates de la finance...
mardi 14 septembre 2010
Henry Kravis : "Wall Street a changé"

Qui est responsable de cette situation ?
Il y en a beaucoup car les racines de cette crise sont à chercher loin dans le passé. Les gouvernements successifs, aussi bien démocrates que républicains, ont poussé leurs concitoyens à devenir propriétaires de leur maison. Mais on ne peut y parvenir qu’en facilitant de plus en plus l’accès au crédit à des populations de plus en plus fragiles, ce qui s’est fait depuis les années 1990. De leur côté, les agences de notation n’ont pas fait attention à la qualité des contreparties aux crédits. Enfin, les banques bien sûr, qui se sont engouffrées dans la brèche en créant des produits de titrisation de plus en plus complexes et opaques vendus dans le monde entier, en jouant sur leur bilan et qui n’ont pas contrôlé les garanties de prêts.
Diriez-vous que la crise a changé Wall Street ?
Absolument. On a assisté à un retour aux fondamentaux. C’est-à-dire à une vision plus long terme. Et cela nous va très bien. Cette évolution se traduit notamment dans les modes de paiement des bonus. La part du cash a été réduite au profit des actions. Mais même s’il est de bon ton de critiquer Wall Street aujourd’hui, il ne faut pas oublier que l’existence d’un marché des capitaux actif, profond et innovant est l’un des principaux facteurs d’explication de la puissance économique américaine. Le financement de l’économie ne peut pas reposer sur les seules banques. C’est insuffisant.
mercredi 18 août 2010
Cleveland contre Wall Street : le documentaire !

Histoire : le 11 janvier 2008, Josh Cohen et ses associés, avocats de la ville de Cleveland, assignent en justice les 21 banques qu’ils jugent responsables des saisies immobilières qui dévastent leur ville. Mais les banques de Wall Street qu’ils attaquent s’opposent par tous les moyens à l’ouverture d’une procédure. Le procès n'aura donc pas lieu... Jean-Stéphane Bron décide donc de simuler un procès avec des récits et des témoignages réels.
Voici la démarche du réalisateur :
Le 11 janvier 2008, la ville de Cleveland a décidé d’intenter un procès à toutes les banques qu’elle juge responsables des saisies immobilières qui la frappent. Vingt et une banques qui avaient vendu et acheté des titres subprimes se retrouvaient en position d’accusées. Je l’ai appris quelques jours plus tard, par voie de presse. L’info tenait en une brève, mais dans ces quelques lignes, j’ai vu le début d’une histoire. J’ai pensé à Erin Brokovitch, à ces combats épiques des faibles contre les puissants...
Il n’y a que les Américains et leur sens inné du récit pour savoir mettre en scène et dramatiser de telles confrontations... Cleveland m’était alors complètement inconnue. Je n’aurais pas même su la situer sur une carte ! Mais, deux semaines plus tard, j’étais sur place, où je rencontrais l’avocat de la ville, Josh Cohen, et les habitants expulsés. J’ai convaincu Josh de filmer ce qui devait encore être le vrai procès de Cleveland contre Wall Street. Presque une année plus tard, le temps de financer le film, il y a eu un retournement de situation : les banques mettaient tout en œuvre pour éviter l’affrontement, et j’ai compris que le vrai procès n’aurait pas lieu.
Ce retournement a ouvert, au fond, le champ au cinéma. Tout à coup, je cessais de courir désespérément après la réalité, j’avais enfin l’occasion de prendre les choses en main. C’est ainsi qu’est née l’idée de mettre en scène le procès. À Cleveland, j’ai découvert une ville emblématique de la crise et des dérives du capitalisme. C’est un symbole historique d’abord : une cité industrielle de la Rust Belt, à la croisée de tous les enjeux du moment. Le déclin de l’industrie, la toute-puissance d’une finance stérile qui ne cherche qu’à s’auto-reproduire, mais aussi une insécurité endémique.
Extrait du documentaire, en salles le 18 août :
mercredi 28 juillet 2010
Zero Hedge dénonce la propagande américaine

Zerohege.com explique: "quelqu'un devrait dire à ces gens que leur propagande n'est plus très crédible depuis que le tout le monde sait que ces gens sont obligés de mentir".
Zerohedge.com pointe du doigt le dernier article de Bloomberg sur la bonne santé des investissements aux États-Unis.
Qui croire ?