Le président des États-Unis, Barack Obama, a lancé le 25 juillet un appel à la raison au sujet des négociations sur le relèvement du plafond de la dette américaine. Lors d'une allocution télévisée depuis la Maison-Blanche, Barack Obama a dénoncé l'attitude des républicains et le "cirque partisan" qui se joue dans la capitale. La dette américaine est aujourd'hui plafonnée à 14.300 milliards de dollars. Si un rehaussement de la dette n'est pas voté au 2 août, les États-Unis seront en défaut de paiement. Ce qui est déjà le cas depuis de nombreuses années mais qui est caché, ou atténué derrière des parades administratives... C'est aujourd'hui une nouvelle parade que cherche Barack Obama.
Un rehaussement perpétuel de la dette...
Barack Obama a dressé un portrait sombre de ce qui attend les États-Unis si l'impasse persiste. Évoquant un possible retour à la crise économique, "causée presque entièrement par Washington", il a insisté sur les dommages : hausse des taux d'intérêt sur les cartes de crédit et les hypothèques, pertes d'emplois, manque d'argent pour les infrastructures.
Il a rappelé que les anciens présidents républicains Ronald Reagan et George W. Bush ont signé à plusieurs reprises le rehaussement du plafond de la dette : 18 fois pour le premier et 7 fois pour le second. On est loin du "changement" tant vanté par Obama il y a trois ans...
Il a rappelé que les anciens présidents républicains Ronald Reagan et George W. Bush ont signé à plusieurs reprises le rehaussement du plafond de la dette : 18 fois pour le premier et 7 fois pour le second. On est loin du "changement" tant vanté par Obama il y a trois ans...
Réplique immédiate des Républicains
Quelques minutes seulement après le discours de Barack Obama, le président de la Chambre des représentants, le Républicain John Boehner, a profité de son temps d'antenne pour critiquer le plan démocrate : "la triste vérité c'est que le président voulait il y a six mois un chèque en blanc et qu'il veut encore aujourd'hui un chèque en blanc. Cela ne va tout simplement pas se produire [...] Le symptôme d'un gros gouvernement le plus menaçant, c'est notre dette. Cassons sa poigne, et nous commencerons à libérer notre économie et notre futur".
Je kiffe Barack like-a-Rolling-Stone. A croire que les Américains vivent eux aussi au dessus de leurs moyens..? LOL
RépondreSupprimerHi thanks for sharing thhis
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