mardi 5 juin 2012

Le PDG de Goldman Sachs accable le fraudeur Rajat Gutpa

Le PDG de Goldman Sachs, Lloyd Blankfein (qui a avoué accomplir l’œuvre de Dieu), a confirmé le 4 juin devant un tribunal de New York que l'ancien administrateur de la banque d'affaires,  Rajat Gupta, soupçonné de délit d’initié, avait pris part régulièrement à des réunions ultra confidentielles du conseil.

Lloyd Blankfein, PDG de Goldman Sachs et artisan de Dieu.

C'est la deuxième fois que le patron de Lloyd Blankfein témoigne dans l'affaire Gupta, grand nom de la finance aux États-Unis, âgé de 63 ans, d'origine indienne, accusé d'avoir transmis des informations confidentielles à son ami et partenaire en affaires, le milliardaire d'origine sri-lankaise Raj Rajaratnam qui se serait appuyé sur ces conseils pour réaliser des opérations financières. Rajaratnam est le patron fondateur du fonds d'investissement Galleon, et a été condamné le 13 octobre dernier à 11 ans de prison.

Évoquant une réunion stratégique organisée par la puissante banque à Saint Pétersbourg en Russie, Lloyd Blankfein a déclaré : "le fait que cela fasse partie de la réunion du conseil d'administration signifiait que c'était confidentiel".

La défense de Gupta affirme de son côté que le financier, qui clame son innocence, n'a jamais tiré profit des faits qui lui sont reprochés et lundi devant le tribunal son avocat, Gary Naftalis, a reproché à l'accusation de "présenter une affaire sur la base de rumeurs".

lundi 4 juin 2012

Un homme manifeste devant la Société Générale. La justice le soutient

Depuis treize jours, de 7h45 à 18h15, Bruno Boulefkhad fait le siège de la Société Générale située place de la Liberté à Lons-le-Saunier (Jura), avec une pancarte « Stop aux abus bancaires, cette banque a coulé mon entreprise en pratiquant le crédit ruineux ».

Bruno Boulefkhad devant la Société Générale.

La banque a assigné en référé ce père de famille de 48 ans, pour mettre un terme à ce « trouble manifestement illicite » qui nuit à son image. Mais dans sa décision, la juge des référés du tribunal de Lons-le-Saunier a estimé que le « caractère illicite de cette situation » n'avait pas été prouvé, « tandis que M. Boulefkhad se tient en dehors des locaux de la banque ». « Mon client se trouve sur le domaine public et il ne fait qu'exercer son droit d'occuper et son droit de s'exprimer », a estimé de son côté l'avocat du chef d'entreprise, Me Jean-Philippe Narjoz-Delatour.

« C'est de l'escroquerie ! »


Selon son avocat, deux autres procédures sur le fond opposent M. Boulefkhad à la Société générale, l'une devant le tribunal de grande instance et l'autre devant le tribunal de commerce. La société de vente de voitures d'occasion de M. Boulefkhad, Flash Auto, a en effet été placée en liquidation judiciaire début 2012. « Fin 2008, la crise automobile et la prime à la casse, qui a plombé la vente de voitures d'occasion, ont fait chuter mes ventes », a expliqué l'ancien chef d'entreprise. « La Société générale m'a obligée à transformer environ 350.000 euros d'encours bancaires (dettes) en crédits amortissables sur trois ans alors qu'elle savait que je ne pourrais pas les rembourser. Le tout en se servant des garanties bancaires de l'entreprise publique Oséo. C'est de l'escroquerie ! », estime l'homme qui se dit « à bout ».

Sources : cbanques.com et  franche-comte.france3.fr