lundi 31 octobre 2011

Les maux de la mondialisation par Jeffrey Sachs

Dans une tribune publiée dans Les Échos, "Mondialisation et bien-être", l'économiste Jeffrey Sachs, consultant spécial du secrétaire général des Nations unies Ban Ki-Moon, énonce les problèmes majeurs issus de la mondialisation économique. Il dénonce ensuite les erreurs politiques qui ont facilité cette mondialisation destructrice, à savoir l'abandon du rôle de l’État dans l'économie nationale (au moins dans plusieurs pays dont les États-Unis) : antidote à cette dérive libérale financière catastrophique : les pays scandinaves.

jeffrey sachsJeffrey Sachs, enseignant à l'Institut de la Terre à l'Université de Columbia.

Évasion fiscale, inégalité exponentielle et contagion mondiale

Multiplication des possibilités d'évasion fiscale, en raison d'une prolifération rapide de nouveaux paradis fiscaux à travers le monde.

Coexistence de perdants et de gagnants : dans les pays riches, notamment aux États-Unis, en Europe et au Japon, les plus grands perdants sont les travailleurs dont l'éducation est insuffisante pour concurrencer efficacement les travailleurs à bas salaires issus des pays en développement. Les plus durement touchés sont les travailleurs des pays riches qui ne disposent d'aucune formation universitaire. Ils ont été des millions à perdre leur emploi. Quant à Ceux qui ont eu la chance de le conserver, ils ont vu leurs salaires stagner voire diminuer.

Catalyseur de contagion : la crise financière de 2008 a commencé à Wall Street, puis s'est rapidement propagée à l'ensemble de la planète, soulignant la nécessité d'une coopération mondiale en matière de banque et de finance. Le changement climatique, les maladies infectieuses, le terrorisme, et autres maux ignorant les frontières imposent une réponse tout aussi mondiale.

L'erreur : réduire le rôle du gouvernement dans l'économie

Depuis trente ans, les États-Unis s'orientent dans la mauvaise direction, en réduisant le rôle du gouvernement dans l'économie nationale plutôt que de promouvoir les investissements nécessaires à la modernisation de l'économie et de la main-d’œuvre. Les riches en ont bénéficié sur le court terme, en obtenant des allègements fiscaux massifs. Les pauvres en ont souffert par la perte de leur emploi et la diminution des services publics. L'inégalité économique a atteint un niveau jamais vu depuis la Grande Dépression.

barack obama president cigaretteBarack Obama, larbin des banques privées prédatrices.

Après trois années au cours desquelles son administration a dorloté les lobbyistes d'entreprise, Barack Obama a finalement commencé à insister sur la nécessité de voir les riches payer plus d'impôts. Plusieurs gouvernements européens, dont l'Espagne, le Danemark et la Grèce, semblent également prendre la même direction. L'Espagne a récemment imposé un nouvel impôt sur la fortune des contribuables à haute valeur nette. Le Danemark a élu un gouvernement de centre gauche, engagé dans une augmentation des dépenses du gouvernement financée par de nouveaux impôts sur la richesse. Et la Grèce vient de voter une nouvelle taxe foncière pour aider à combler son lourd déficit budgétaire.

Aujourd'hui, les économies les plus prospères du monde se situent en Scandinavie. En ayant recours à des taxes élevées pour financer un niveau élevé de services publics, ces pays sont parvenus à équilibrer prospérité élevée, justice sociale et durabilité environnementale. Telle est la clef du bien-être dans l'économie mondialisée d'aujourd'hui. Peut-être de plus en plus de pays dans le monde - en particulier les jeunes générations -commencent à admettre cette nouvelle réalité.

Nouvelle plainte de BYAF contre Goldman Sachs

Le fonds d'investissement australien Basis Yield Alpha Fund (BYAF) a porté plainte une nouvelle fois contre Goldman Sachs, lui réclamant plus d'un milliard de dollars pour lui avoir vendu des produits financiers à risque.

lloyd blankfeinLloyd Blankfein, PDG-bankster impuni de Goldman Sachs.

Déclarations fausses et trompeuses de Goldman Sachs

Le fonds BYAF, qui avait été débouté en juin devant la justice fédérale américaine, a cette fois porté plainte le 27 octobre devant la justice de l’État de New York. BYAF affirme que Goldman Sachs lui avait fait des déclarations fausses et trompeuses en lui vendant des produits intitulés Point Pleasant et Timberwolf en 2007 : en conséquence BYAF a perdu plus de 67 millions de dollars, plus des dommages substantiels .

Le plaignant réclame en justice à la fois ces fonds perdus, et en plus un milliard de dollars de dédommagements punitifs . En juillet une juge fédérale avait refusé de se saisir de la plainte, invoquant une récente décision de la Cour suprême américaine qui a estimé que les lois américaines sur les produits financiers ne s'appliquaient pas aux transactions effectués à l'étranger.

Pour plus de banksterisme Goldman Sachs, lire également :

- Bankster : Goldman Sachs encore poursuivi par la FED
- Goldman Sachs et la fraude... après Enron et Worldcom
- Le bankster Goldman Sachs mis en examen pour usage de faux
- Goldman Sachs : le salaire de Blankfein va tripler

vendredi 28 octobre 2011

Conférence sur la crise financière à Silfiac en Bretagne

L’Institut de Silfiac / Skol-Uhel Silieg, "pour un développement durable et solidaire en Bretagne", organise le le 5 novembre une conférence intitulée "la crise financière, causes, répercussions et alternatives". Parmi les intervenants, on trouvera le blogueur Paul Jorion et Jean-Claude Pierre, cofondateur d'Eau et Rivières Bretagne.

Paul Jorion, blogueur économique, chouchou des médias.

Pour s'inscrire et connaître les détails de cette conférence, il faut écrire avant le 30 octobre à : institutdesilfiac@orange.fr.

A propos de l'Institut de Silfiac

Implanté dans le Morbihan en Bretagne, dans une commune pionnière et dans un centre d’accueil en éco-construction, l’Institut de Silfiac/Skol-Uhel Silieg a pour objectif de donner l’occasion aux réseaux d’acteurs qui le souhaitent de mettre en commun leurs expériences et leurs réflexions en matière de développement durable et solidaire, et de débattre dans le respect de leur spécificités et de leurs différences.

jeudi 27 octobre 2011

Anonymous veut faire sauter la banque le 5 novembre

Dans la lignée du bankrun prôné par Éric Cantona l'an dernier, le réseau de hacker Anonymous vient de publier un communiqué vidéo dans lequel il invite les clients des banques à retirer leur argent le 5 novembre : "ce 5 Novembre 2011, nous vous invitons à nous rejoindre, pour la journée du Bank Transfer. Nous vous invitons à retirer tous les fonds de votre compte bancaire pour les transférer vers un organisme sans but lucratif de type coopératif. Ensemble, nous allons offrir aux banques une journée qu'elles n'oublieront pas. Elles se souviendront, du 5 Novembre.

Ci-dessous, la vidéo volontiers kitsch des Anonymous :



Le mouvement Bankrun 2010 expliquait déjà l'an dernier : "Nos responsables politiques ne peuvent à la fois répondre aux intérêts des marchés financiers et à ceux des citoyens. Aussi, il est grand temps de leur rappeler au service de qui ils ont été élus".

Rendez-vous le 5 novembre, donc...

mercredi 26 octobre 2011

Baroin veut interdire bonus et dividendes pour les banques recapitalisées

Le ministre de l’Économie et des Finances François Baroin a averti le 25 octobre que la recapitalisation des banques françaises pourrait s'accompagner à tout moment d'une interdiction de verser des dividendes ou de bonus si les autorités de contrôle devaient l'exiger. A L'Assemblée nationale, le ministre a déclaré : "ça se fera avec l'interdiction de distribution des dividendes et des bonus. L'Autorité de contrôle prudentiel (ACP) sera en charge de contrôler tout cela".

françois baroinFrançois Baroin, "jeune et inexpérimenté" selon le Telegraph.

Dans ses pouvoirs réglementaires, l'ACP, régulateur des banques dépendant de la Banque de France, dispose de la possibilité d'enjoindre à tout moment aux établissements financiers de cesser le versement de bonus ou de dividendes afin qu'ils puissent plus rapidement augmenter leurs fonds propres.

Une recapitalisation d'une dizaine de milliards d'euros

Le Premier ministre François Fillon a confirmé à l'Assemblée nationale que les banques françaises auront besoin d'augmenter leurs fonds propres d'environ "une dizaine de milliards d'euros" dans le cadre d'une recapitalisation du secteur bancaire européen.

mardi 25 octobre 2011

Carte de l'insurrection mondiale contre l'occupation bancaire

Occupy Wall Street aux États-Unis, les Indignés en Europe... La colère populaire monte contre le féodalisme bancaire. On appelle ça la "Global Insurrection Against Banker Occupation", "GIABO" pour les intimes. Ci-dessous, voici une carte répertoriant toutes les villes et les pays en "résistance" : Vancouver, San Francisco, Mexico San Juan, Stockholm, Londres, Madrid, Berlin, Séoul, Hong Kong, Tokyo, Sydney, Auckland... mais également la Mauritanie, le Maroc, l'Algérie, la Tunisie, le Liban, Israël, le Yémen ou l'Irak...

Le mouvement est en plein essor. reste que rien ne passe vraiment en France, pourtant naguère un pays contestataire, parfois sanguinaire... Avec les Français (et leur ministre adoré François Baroin), les banquiers ont encore de beaux jours devant eux !

global insurrection against banker occupationCliquez sur la carte pour l’agrandir.

lundi 24 octobre 2011

Joseph Stiglitz soutient Occupy Wall Street

Joseph Stiglitz
De passage à Paris, Joseph Stiglitz, chef de file des néokeynésiens et prix Nobel d'économie 2001, s'est entretenu aux Echos. Il estime que le mouvement Occupy Wall Street exprime le sentiment d'injustice ambiant envers un secteur financier dont "la contribution nette à la société américaine est négative". Il estime que l'incapacité de Barack Obama à réguler la finance américaine est un de ses échecs majeurs. Cependant, Stiglitz est un peu léger, par exemple, quand il parle du "sentiment d'injustice"des citoyens à l'égard de Wall Street. Ce n'est pas qu'un sentiment, Joseph ! Extraits.

Vous êtes allé soutenir les Indignés de Wall Street la semaine passée...

Oui. Et je vais vous raconter une anecdote à cet égard. Quand je suis allé rendre visite au mouvement "Occupy Wall Street", j'ai voulu prendre la parole. Or, les policiers m'ont interdit d'utiliser un mégaphone ! Alors que c'était un dimanche et que personne n'habite là ! Il y a trop de régulation contre la démocratie, mais pas assez contre Wall Street.

Considérez-vous que l'on n'est pas assez exigeant avec les banques ?

Il faut faire la différence à mon sens entre l'Europe et les États-Unis. Chez nous, puisque nous leur avons versé beaucoup d'argent, on aurait dû imposer des contre-parties aux banques. On aurait dû supprimer les bonus, les obliger à prêter davantage aux particuliers et aux entreprises, leur interdire certaines activités et moraliser les pratiques en crédit immobilier. Comme on n'a rien fait de tout cela, les pratiques antérieures ont continué. Cela a généré une colère dont le mouvement Occupy Wall Street est l'expression la plus visible. En acceptant les "robot-signeurs" pour les saisies immobilières par exemple, on a couvert des actes illégaux. Il faut bien comprendre que la contribution nette de Wall Street à la société américaine est négatives. Cela a créé un très fort sentiment d'injustice.

jeudi 20 octobre 2011

La finance disqualifiée selon Paul Jorion

Il y a six mois, Paul Jorion, blogueur influent (ses billets hebdomadaires sont lus entre 200.000 et 400.000 fois, suscitant jusqu'à 300 commentaires) et auteur du récent Le capitalisme à l'agonie, publiait une tribune dans Le Monde. Son titre ? "La finance disqualifiée".

Paul JorionPaul Jorion dans sa maison bretonne.

Selon lui, et tout le confirme jusqu'ici, l'industrie financière ne se plie pas à l'intérêt général pour sortir de la crise. Malheureusement, les autorités ne semblent pas prêtes à phagocyter le terrorisme financier à l’œuvre. Aucune régulation mondiale, aucune régulation nationale. Il est vrai que Goldman Sachs (pour ne citer qu'elle) sait bien placer ses banquiers : ils font partie de l'administration Obama (un esclave) et de la Banque Centrale Européenne : Mario Draghi, vice-président de la branche européenne Goldman Sachs est actuellement président de la BCE.

Existe-t-il des éléments pour étayer l'hypothèse que chaque établissement financier fera prévaloir l'intérêt général sur son intérêt particulier ? Hélas, non : le déroulement de la crise en 2007 et 2008 suggère au contraire qu'il s'agit d'une croyance infondée.

Paul Jorion cite le rapport du Sénat américain rendu public le 13 avril 2011 qui confirme que le bankster Goldman Sachs, la Deutsche Bank et d'autres, ont non seulement trahi la confiance de certains de ses meilleurs clients en leur vendant des produits financiers structurés de manière à être de la plus mauvaise qualité possible, mais qu'elle a mis au point de nouveaux produits dérivés (les CDO « synthétiques ») pour parier sur la perte de l'ensemble du secteur du crédit hypothécaire américain.

Le rapport du Sénat décrit le responsable du crédit hypothécaire chez Goldman Sachs promettant à son équipe de commerciaux des primes « ginormous » - une contraction des mots « gigantic » et « enormous » - s'ils parvenaient à vendre ces produits. Dans un mail, l'un des dirigeants de la banque en Australie dit, à propos de la découverte d'un gogo à qui l'on pourra vendre ces produits avariés : « Je crois avoir trouvé un éléphant blanc, un cochon volant et une licorne, tout en un ! »

Les établissements financiers en question poursuivent aujourd'hui leurs activités en toute quiétude. Aucun de leurs dirigeants n'a été inculpé. Mieux, on les retrouve assis aux tables de négociation, faisant objection aux propositions des régulateurs qui représentent la communauté dans son ensemble.

L'avarice de Danone envers ses salariés

L'Humanité a publié le 13 octobre l'article intitulé "Chez Danone, la paille et la botte de fric" qui met en lumière le double jeu de Franck Riboud, PDG de Danone, qui tente de se faire passer pour un patron altruiste responsable, alors que ces actes démontrent le contraire. Il préfère se goinfrer, lui et ses actionnaires, au lieu de distribuer équitablement ses bénéfices aux employés. Voici donc un extrait de l'article de l'Humanité.

Franck Riboud YunnusFranck Riboud, PDG de Danone, et son pote Muhammad Yunus.

1,3 milliard pour les actionnaires, 200 euros par salarié

Du microcrédit à la microprime... Côté scène, chantre du "capitalisme éthique" et de l'"économie sociale de marché" du yaourt, Franck Riboud, le PDG de Danone, n'aime rien tant que s'afficher avec Muhammad Yunus, prix Nobel de la paix et pionnier de la microfinance au Bangladesh. Plus récemment, toujours sous les feux de la rampe, le même a lancé, avec Liliane Bettencourt, un vibrant appel à taxer les plus riches pour lutter contre l'austérité... Mais, en coulisses, les salariés du géant agroalimentaire peinent souvent à discerner les spécificités "sociales" du philanthrope qui les dirige. Dernier exemple en date, avec les négociations au sein du groupe Danone sur la prime de partage des profits : après avoir distribué 850 millions d'euros de dividendes et brûlé 500 millions d'euros pour racheter, et détruire, ses propres actions, Danone propose de verser 200 euros de prime Sarko, non soumise aux cotisations sociales, à chacun de ses 8 700 salariés en France, soit à peu près 1,75 million d'euros. Une paille dans une botte de fric !

mercredi 19 octobre 2011

Pression pour le développement durable aux Nations Unies

Le Monde rapporte que le 19 septembre dernier, jour de l'Assemblée générale des Nations unies, un collectif d'investisseurs, emmené par le deuxième assureur européen, le groupe britannique Aviva, a interpellé les chefs d’État pour réclamer une réglementation mondiale en matière de développement durable. Cette coalition, qui regroupe 40 organismes (ONG, établissements financiers, investisseurs), pesant plus de 1 600 milliards de dollars d'actifs sous gestion, a appelé " les États membres à instaurer un cadre politique mondial, exigeant des sociétés cotées et des grandes entreprises privées qu'elles intègrent les informations relatives au développement durable dans leur rapport annuel et leur comptabilité ou qu'elles expliquent pourquoi elles ne peuvent le faire ".

developpement durable

Accorder davantage de place aux questions de société et d'environnement

Les mesures prises en ce sens ces dernières années ne sont pas assez contraignantes et reposent sur le volontariat. Pourtant, nombre d'entreprises et d'institutions financières à travers le monde se sont engagées à accorder davantage de place aux questions de société et d'environnement dans leur stratégie. Quelques centaines ont même signé des engagements tels que les principes des Nations unies pour l'investissement responsable (PRI). En France, dans la continuité du Grenelle 2, la rédaction d'un rapport " développement durable " sera obligatoire pour les entreprises de plus de 500 salariés. Mais ne nous leurrons pas, la qualité des informations déçoit.

Beaucoup de rapports relèvent de la cosmétique. Au niveau mondial, sur les 20 000 entreprises suivies par l'agence Bloomberg, plus de 75 % ne communiquent pas sur ces questions. La demande de la coalition est simple : que les États proposent " des mécanismes efficaces pour que les investisseurs puissent demander des comptes aux entreprises sur la qualité des informations publiées ". Pour se donner le meilleur écho possible, le collectif s'appuie sur des études publiées par Goldman Sachs et la banque allemande West LB. Ces deux protagonistes ont établi qu'il existait un lien entre la prise en compte du développement durable dans la stratégie des entreprises et leurs performances de long terme. Si même l'ogre américain de la finance Goldman Sachs découvre les vertus du développement durable, alors tout est possible.

mardi 18 octobre 2011

Notation de la France : in the Moody's for love

Les conseillers de François Baroin et des sinistres français (du type Valérie Pécresse ou Christian Estrosi) font devoir plancher sur des "éléments de langage" au plus vite... Terreur sur l'économie française : l’agence de notation Moody’s va étudier la note AAA de la France durant les 3 prochains mois. Pour une fin de la note souveraine du pays de Zadig et Voltaire (cf Frédéric Lefebvre) ? La note AAA de la France permet d’emprunter dans des conditions très favorables pour financer ses déficits budgétaires. L'été dernier, les États-Unis a lui-même perdu son AAA, causant une panique générale. Du point de Sarko l'Américain, imiter les États-Unis est peut-être une sorte d'hommage et de respect... Sait-on jamais.

In the moody's for love
Éric... non... Luc Besson... tournera-t-il In the Moody's for Love,
adaptation économique du film de Wong Kar-wai ?

Selon Moody’s, la solidité financière de la France s’est affaiblie. La crise a provoqué une détérioration des ratios d’endettement de la France, qui sont désormais parmi les plus faibles des pays bénéficiant de la note AAA. La France pourrait avoir à soutenir le système bancaire français dans les mois venir pour conserver sa note AAA.

Si la France ne tient pas ses engagements budgétaires et si Moody’s constate un nouveau développement négatif de l’économie ou des marchés financiers, alors la France pourrait voir sa notation baisser et pourrait ainsi perdre sa note AAA.