D'autant plus étrange est l'absence de réaction de personnalités politiques européennes. Du ministre de l'Économie français Christine Lagarde, par exemple.
Voici le CV d'Antonio Borges, et le commentaire subtil de Dominique Strauss-Kahn, le futur sauveur de l'Europe (et de l'émancipation des femmes) :
Il est depuis 2008 le président du Hedge Fund Standards Board, une organisation londonienne qui veille au respect de bonnes pratiques par une cinquantaine de fonds spéculatifs.
Auparavant, il avait été pendant huit ans (2000-2008) l'un des dirigeants de Goldman Sachs International, la filiale européenne de la banque d'affaires américaine implantée dans la City de Londres.
Cette filiale est celle qui, en 2000 et 2001, avait passé un contrat sur des transactions en devises ayant permis à la Grèce d'obtenir des liquidités sans les faire apparaître dans les comptes publics comme un emprunt, en échange de recettes fiscales futures.
La Grèce, dont le déficit budgétaire allait se dégrader fortement dans les années suivantes, s'est vu accorder en mai ce qui pourrait devenir le plus grand prêt jamais versé par le FMI, de quelque 30 milliards d'euros.
Dans son pays, M. Borges fut gouverneur adjoint de la Banque du Portugal entre 1990 et 1993.
Il a suivi également une carrière universitaire. Après un doctorat de Stanford, il a enseigné non seulement dans cette université californienne, mais aussi à Lisbonne et à Porto, à Londres, et à l'INSEAD de Fontainebleau.
"M. Borges apporte une combinaison remarquable d'expériences dans les secteurs public, privé et universitaire, et a prouvé ses compétences stratégiques et d'organisation en tant que dirigeant", s'est félicité Dominique Strauss-Kahn.
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