Selon Les Echos, Richard Lambert, le patron du CBI (Corporation of British Industry), l'équivalent du Medef en Grande-Bretagne, appelle à un « cessez-le-feu » entre banques afin d'éviter la combinaison « toxique à l'extrême », en début d'année prochaine, de bonus importants avec des coupes drastiques dans les dépenses publiques. Il invite les banques à ne pas se lancer dans une course aux rémunérations pour débaucher les banquiers de leurs rivales au risque de provoquer une tempête politique.
Même si pour la première fois en raison de la hausse du taux marginal de l'impôt sur le revenu à 50 %, l'État recevra cette année une partie plus importante que celle des banquiers sur le montant mis de côté par les banques en bonus, le fait que cette somme doive approcher les 7 milliards de livres, selon le think-tank CEBR, commence à provoquer des vagues. Le chancelier de l'Échiquier George Osborne a, ce week-end à Washington, réitéré ses menaces contre les banques qui paieraient des bonus importants et ne distribueraient pas assez de crédits aux entreprises. Il a également donné l'impression de soutenir activement l'initiative européenne dite « FAT » (« Financial Activities Tax ») d'une nouvelle taxe sur le secteur bancaire qui ne serait pas assise sur les transactions mais sur leurs profits ou les rémunérations qu'elles versent. Le gouvernement de coalition a tout intérêt à ce que la saison des bonus, qui intervient en début d'année, ne provoque pas de protestations de la part des contribuables qui continuent à soutenir le système bancaire car George Osborne va annoncer la semaine prochaine 83 milliards de livres de coupes dans les dépenses publiques en cinq ans.
Cela dit, Richard Lambert, qui va quitter son poste en début d'année, a vivement critiqué les hommes politiques pour leur « caricature » du monde bancaire, notamment lorsqu'ils utilisent le terme « casino ». Pour lui, ce registre « surchauffé » nuit à la réforme du secteur. Il a dit connaître un exemple de banque étrangère ayant renoncé à venir s'installer en Grande-Bretagne à cause de « cette atmosphère ».
Même si pour la première fois en raison de la hausse du taux marginal de l'impôt sur le revenu à 50 %, l'État recevra cette année une partie plus importante que celle des banquiers sur le montant mis de côté par les banques en bonus, le fait que cette somme doive approcher les 7 milliards de livres, selon le think-tank CEBR, commence à provoquer des vagues. Le chancelier de l'Échiquier George Osborne a, ce week-end à Washington, réitéré ses menaces contre les banques qui paieraient des bonus importants et ne distribueraient pas assez de crédits aux entreprises. Il a également donné l'impression de soutenir activement l'initiative européenne dite « FAT » (« Financial Activities Tax ») d'une nouvelle taxe sur le secteur bancaire qui ne serait pas assise sur les transactions mais sur leurs profits ou les rémunérations qu'elles versent. Le gouvernement de coalition a tout intérêt à ce que la saison des bonus, qui intervient en début d'année, ne provoque pas de protestations de la part des contribuables qui continuent à soutenir le système bancaire car George Osborne va annoncer la semaine prochaine 83 milliards de livres de coupes dans les dépenses publiques en cinq ans.
Cela dit, Richard Lambert, qui va quitter son poste en début d'année, a vivement critiqué les hommes politiques pour leur « caricature » du monde bancaire, notamment lorsqu'ils utilisent le terme « casino ». Pour lui, ce registre « surchauffé » nuit à la réforme du secteur. Il a dit connaître un exemple de banque étrangère ayant renoncé à venir s'installer en Grande-Bretagne à cause de « cette atmosphère ».
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