Javier Santiso, professeur d'économie à l'ESADE Business School et directeur de l'ESADE Centre for Global Economy and Geopolitics (ESADEgeo), a publié une tribune dans Le Monde, dans laquelle il démontre le bienfait de la crise économique actuelle, qui oblige l'Espagne a mettre en place des réformes longtemps repoussées. Pour Javier Santiso, le salut du pays passe en grande partie par l'internationalisation de son économie. Extraits :
La crise est en fait en train d'accélérer une mutation espagnole. D'une certaine manière elle comporte une bénédiction déguisée, provoquant une accélération de réformes, longtemps paralysées ou tout simplement esquivées.
Dans le domaine économique, la crise accélère l'internationalisation des groupes espagnols, à la recherche, plus que jamais, d'opportunités hors du pays. L'Amérique latine continue d'être une des régions privilégiées. Ainsi, à eux seuls, Santander et Telefónica auront investis en Amérique latine près de 10 milliards d'euros en 2010. Preuve de cet appétit international, en septembre 2010, Santander s'est offert une des principales banques polonaises pour un montant de 4,2 milliards d'euros tandis que moment le groupe de construction ACS lançait une OPA sur l'allemand Hotchief pour un montant de près de 3 milliards d'euros, une opération qui le placerait devant Vinci et Bouygues en termes de revenus.
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