Barry Eichengreen, Professeur d’économie et de sciences politiques à l’université de Californie à Berkeley, a publié sur l'agence d’inspiration réformiste Telos, une tribune intitulée "Le dollar n'est pas près de perdre sa place", dans laquelle il explique que "si la crise de l’euro a un côté positif, c’est qu’elle a détourné l’attention des risques pour le dollar". Pas complètement faux, tant les spéculations sur la fin de l'euro en 2011 vont bon train...
Extraits :
Extraits :
La seule chose qui pourrait mettre en péril la domination du dollar serait une mauvaise gestion économique, significative, aux États-Unis. Ce qu’on ne peut exclure.
Le Congrès et l’Administration n’ont manifesté aucune volonté de prendre les décisions difficiles qui s’imposent pour combler le déficit budgétaire. Les Républicains sont délibérément devenus le parti du refus des nouveaux impôts et des promesses de coupes dans les dépenses publiques. Les démocrates sont incapables d’articuler une alternative. 2011 verra un autre déficit de 1000 milliards de dollars. Il est difficile d’imaginer que 2012, année électorale, sera différente. Et la situation ne fait que se détériorer avec des baby-boomers qui prennent leur retraite et des soins de santé et de retraite toujours plus onéreux.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire