Information dévoilée par Toute L'Europe : suite aux événements récents en Tunisie et en Égypte, le Parlement européen réuni en février en session plénière a appelé de ses vœux la création d'un Banque européenne pour la Méditerranée, véritable filiale de la Banque européenne d'investissement. Il s'agit seulement aujourd'hui d'un "vœu" qui n'attend que le bon vouloir politique.
Pour l'instant, le Parlement européen a approuvé l’octroi d’une enveloppe additionnelle d'1 milliard d’euros de prêts. Vincent Peillon (PS), responsable du suivi de l’Union pour la Méditerranée, estime qu'il s'agit là d'un "premier pas encourageant. Cet argent doit aller prioritairement à des projets aux effets visibles et rapides sur les conditions de vie des populations ; dans cette optique, le soutien au micro-crédit doit être un axe d’action privilégié".
Philippe de Fontaine Vive, vice-président de la Banque Européenne d'Investissement (BEI) chargé de la FEMIP, la "Facilité euro-méditerranéenne d'investissement et de partenariat" qui pourrait devenir la banque pour la Méditerranée en étant filialisée, explique les principes fondamentaux d'une banque européenne pour la Méditerranée :
Cela permettrait aux pays du Sud de la Méditerranée de devenir co-propriétaires de leur développement en devenant actionnaires de cette filiale, ce qui en même temps lui donnerait plus de moyens, plus de capacités d'intervention. C'est un vœu à ce stade. Ce sont les États, qui sont actionnaires de la BEI, qui doivent décider si c'est quelque chose qui leur convient. Ce débat avec les actionnaires n'a pas encore eu lieu aujourd'hui, mais je suis sûr que les événements qui ont lieu en Tunisie, Égypte et dans les autres pays arabes auront une influence déterminante. Le ministre italien des Affaires étrangères a d'ailleurs appelé à un véritable Plan Marshall, dont cette institution pourrait être l'un des éléments. Maintenant c'est à la volonté politique de s'exprimer.
Finirons-nous par nous apercevoir un jour que la microfinance n’apporte rien et ne peut rien apporter dans l’aide au développement tant que nous nous acharnons à n’en rester qu’à la toute première étape du modèle coopératif qui seul peut apporter la solution ?
RépondreSupprimerLES LIMITES DE LA MICROFINANCE, L’EXEMPLE DE L’AGRICULTURE
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Jean-Pierre CANOT
Auteur de « Apprends-nous plutôt à pêcher ! »
http://ehlafrancetoutfoutlecamp.blogs.nouvelobs.com/
http://reviensilssontdevenusfous.blogs.sudouest.com
@ Jean-Pierre Canot
RépondreSupprimerVous y allez un peu vite mais on ne peut pas vous donner tout à fait tort. Pourtant, même les banquiers les plus cupides pourraient tirer profit de la microfinance.